27/05/2008

Web social, le thermomètre que les marques ignorent

Author: Romain Dehaudt, Head of Revenue & Operations

Stupéfaction. Alors qu’il est établi depuis un bon moment qu’un gros tiers de la population parle et produit du contenu, notamment sur les produits et marques dont elle use, la proportion des responsables marketing US à suivre ces discussions est faible. Ceux qui développent une veille active sont vraiment minoritaires. Moi qui attendait du dialogue il y a presque 10 mois, je me rend compte qu’on est encore au stade de la stimulation de l’écoute ! Si quelqu’un a des chiffres, j’aimerai bien savoir ce qu’il en est France sinon en Europe ?
Manuel, tu as bien raison d’évangéliser. Pourtant, cela fait un bon moment que l’on sait que ce que se disent les internautes entre eux jouent énormément sur les décisions d’achats. Comme quoi, il y a encore du chemin à faire !
Cela dit, l’enquête de Jupiter Research ici relatée apparaît bien défensive. Or, l’expérience montre que la prise de parole est tout sauf nécessairement négative. Il y a aussi de beaux testimoniaux, des critiques construites et argumentées, enfin des expressions d’usages des produits et services qui ressemblent à de vraies mines d’or. Il y a donc du minerai à extraire, mais c’est vrai que quelques cas connus, et même vécus sur ce blog, montrent qu’il y en a qui se soucient de ce que l’on dit d’elles. Frilosité, dénigrement ou aveuglement, à l’heure du web social, il est étonnant de voir si peu d’attention sur ce qui se dit de ce qu’ils ont en charge.

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