11/02/2005

Quand stagiaire rime avec calvaire…

Author: Webmaster

Chez .gr nous accueillons tout au long de l’année des stagiaires dans nos divers départements (conseil, web design, ingénierie, administratif & financier…).
Notre implantation régionale nous amène à former de véritables partenariats avec les organismes de formations locaux (facultés, écoles d’ingénieurs, IUT…). En effet, notre région Limousin souffre d’un déficit d’image et donc d’un manque d’attractivité qui handicape les entreprises locales dans le recrutement de compétences exogènes.
Pour nous prendre des stagiaires vise plusieurs objectifs :
mener une veille pemanente sur la qualité de l’offre de formation locale ;
identifier en amont des ressources juniors intéressantes pour compléter nos effectifs ;
jouer un rôle actif dans les dispositifs pédagogiques locaux ;
– (…)
Voilà pour les grands principes et les bonnes volontés mais quelques fois la machine déraille car cela n’est rendu possible qu’à une seule condition : que les stagiaires en question le comprennent et montrent volonté et ambition personnelle…
Retours sur quelques épisodes récents…


Ce que je vais vous raconter est le fait de quelques stagiaires et n’est pas à considérer comme une généralité, bien heureusement, mais le comportement de ces quelques “sauvageons” jette un discrédit sur l’ensemble des étudiants.
La répétition récente de cette situation m’a tout de même inquiété et j’ai voulu la partager parce qu’elle me remplit de doute…
Dernièrement plusieurs stagiaires d’horizons variés ont manifesté leur volonté de réaliser un stage chez .gr. Pour ce faire, ils ont pris contact avec nous, souvent par mail, nous envoient leur CV et une lettre de motivation dans la majorité des cas identique à celle de leurs petits camarades de la même promo. J’en ai même vu qui, victimes sans doute de copier-coller malheureux, oubliaient de remplacer le nom du concurrent… Je ne parle même pas des fautes d’orthographe…
De notre côté nous prenons le soin d’étudier chaque candidature stagiaire en répondant systématiquement et en proposant un entretien dans nos locaux pour valider ensemble l’intérêt réciproque et le projet à mener.
Arrive alors le jour de l’entretien que vous avez soigneusement réservé dans votre planning déjà surchargé, quelques fois même vous avez préparé une note et là : Personne au rendez-vous !

Inquiet vous prenez le parti d’appeler et là vous tombez sur un
adolescent pubère, limite décérébré qui vous raconte une histoire abracadabra, qui vous explique qu’il a oublié… qu’il n’a pas pensé à vous rappeler, qu’on est vendredi et que de toute façon il avait trouvé autre chose !!!
Vous tentez de lui expliquer que çà ne se fait pas, que ce genre de comportement joue en sa défaveur et discrédite son école, qu’elle entretient une fracture déjà fragile entre le monde de l’entreprise et le monde étudiant… A mesure que vous prononcez ces phrases vous entendez comme un écho… vous découvrez, stupéfait, que vous parlez dans le vide !
En fait, pour ces quelques personnes votre entreprise est un supermarché où les stages sont placés en tête de gondole. Il vous reproche même de ne pas avoir ouvert un driving où ils pourraient déposer leur CV et se servir sans sortir de leur voiture…
Au-delà de la déception et du temps perdu, ce genre d’histoire m’interroge une nouvelle fois sur la connaissance qu’ont nos étudiants du monde de l’entreprise. J’ai donc pris le parti d’alerter le responsable de la formation pour lui en parler et vérifier qu’au moins nous étions sur la même longueur d’onde.
Là je tombe sur un professeur au bord de la déprime, presque pas étonné mais pourtant désespéré… Je vous livre là un extrait de notre correspondance mail, édifiant :
“Monsieur,
Je vous prie de nous excuser pour cette impolitesse d’une très grande stupidité et surtout d’un manque de maturité. Il est tout à fait évident qu’un tel comportement nuit à notre réputation. Il est vrai que venant de cet étudiant je suis à moitié surpris.
Effectivement, il est désolant de constater que quand on fait des efforts ceux-ci sont souvent contrecarrés par des imbéciles. Je vous promets qu’il va en entendre parler.
Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire sur la formation et renouvelle mes excuses en espérant que vous ne nous en tiendrez pas vigueur.”

Conclusion : on est vendredi, je quitte l’agence inquiet !

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