27/03/2007

Stratégies web 2.0, impressions

Author: Romain Dehaudt, Head of Revenue & Operations

À la fin de la journée chez Stratégies, Loïc le Meur est venu partager quelques convictions prospectives avec nous et annoncer qu’il quittait Six Appart, ce que Manuel n’a pu s’empêcher de twitter, donnant l’occasion de considérer, en live, un des aspects certes surfacique mais non négligeable du web 2 : la naissance et le développement d’un buzz.
Au-delà de l’anecdote, ce qu’il y a de bien dans ces événements, c’est la rencontre avec le terrain qu’elles permettent, de même que la confrontation des points de vues.
Du terrain, on a pu mesurer l’intérêt prononcé qu’il y à mettre en pratique, tout en mesurant bien (et j’y ai mis du coeur, croyez moi) que ce n’était pas une question d’outil, surtout de stratégie, donc un vrai problème à convaincre ceux qui s’en occupe. Heureusement, des exemples sont venu démontrer que c’était possible et même profitable. On a même pu mesurer que les études de cas ne manquaient pas et pas seulement outre-atlantique où le web 2 n’est plus un sujet, mais la réalité marketing de base.
Pour ce qui est de la confrontation, il n’y en eu vraiment qu’une, sur Second LIfe évidemment. Fred Cavazza, on le sait, déconseille et flèche d’autres univers plus peuplés et mieux construits, Loïc pense qu’il y a encore du buzz à faire et l’agence de service qui en vend n’allait pas faire autrement que d’appuyer. Personnellement je me range à l’avis de Cavazza et je n’aime pas l’impression qui fait qu’au delà du coup et du buzz, cela évite à la marque de se poser de vrais questions et d’élaborer une stratégie qui se tienne.
Le maître mot de cette journée, c’était en effet la prise en compte des clés du changement d’approche et de méthode que le web 2 sous-tend. Ça fait plaisir d’entendre des participants souligner leur compréhension de cette exigence, mais on mesure que l’évangélisation ne fait que commencer.

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